Samedi dernier, nous avons lancé la programmation du 50e anniversaire du Symposium de sculpture de Matane, intitulé
« Écho 1975-2025. 50 ans d’art public », lors d’une soirée de retrouvailles et de commémoration à l’hôtel Riôtel. Ce rendez-vous marquait le début d’une année riche en créations artistiques et en installations publiques, mettant en lumière l’héritage du Symposium de 1975 et son impact durable sur l’effervescence culturelle de notre ville.
Par une heureuse coïncidence, cette soirée s’est tenue le jour même de la Journée internationale de la sculpture, lui conférant une portée encore plus symbolique. Accueilli.e.s avec une fleur à la boutonnière, plus d’une centaine de personnes — artistes d’hier et d’aujourd’hui, intervenant.e.s du Symposium de 1975, représentant.e.s de familles, membres de la communauté artistique et partenaires — se sont rassemblé.e.s pour faire écho à ce moment marquant de notre mémoire collective.
Parmi les temps forts de la soirée, notons des messages touchants, dont celui de la fille d’Albin Courtois, sculpteur et créateur belge de renom, et l’un des sept artistes sélectionnés par le public en 1975 : « Si certaines personnes de l’époque devaient être présentes ce 26 avril […], je les embrasse de tout mon cœur. […] Merci, au nom de feu mon papa et de tous les artistes et organisateurs présents en 1975, de m’avoir avertie de cette charmante démarche. »
La soirée a aussi permis de revisiter l’histoire du Symposium avec la projection du film Ce que gens pensent, un travail de Vic Pelletier, Jacques Bouffard, Claude Langlois et Bernard Tremblay (tous présents à la soirée) et Louis-Marie Gauthier. Trois extraits de Mémoires vivantes ont aussi été dévoilés, un projet présentant des témoignages et récits de 1975 qui vise à préserver et à transmettre cet héritage commun aux générations futures.
Autre moment fort, la lecture du message de Guy Mercier,
co-initiateur du symposium de 1975, avec son collègue Firmin Firquet, tous deux professeurs au Cégep de Matane à l’époque, a rappelé les racines profondément citoyennes de l’événement :
« Au départ, le Symposium doit son origine au Cégep et à la Ville de Matane qui encourageaient l’implication des professeurs dans le milieu. D’où l’idée de faire participer la population au choix des œuvres par une exposition et un vote. […] Bref, un symposium qui, dans sa conception même, invitait la participation et appelait des lendemains. »
De plus, la soirée a été l’occasion d’annoncer des projets phares de la programmation, dont un ambitieux travail de Gilles Girard qui sera accompagné par Josée Dumas dans la recréation des trois œuvres disparues de 1975, leur redonnant vie sous une forme actuelle. Au total, une quinzaine de nouvelles œuvres et installations verront le jour au cours de la prochaine année, grâce à la participation de plusieurs artistes contemporains de Matane, engagés dans cette démarche collective de mémoire et de création pour faire rayonner cet héritage commun.
Une reconnaissance à nos partenaires
Nous tenons à souligner l’apport essentiel des organisations qui rendent cette célébration possible par leur soutien, leur créativité et leur confiance : ministère de la Culture et des Communications via l’Entente de développement culturel, Programme Nouveaux Horizons pour les aînés, Fonds régions et ruralité de la MRC de La Matanie, Cégep de Matane, SADC de la région de Matane, Fondation Carmand Normand, Desjardins, Développement économique Matanie, Les Éclaireurs du CISSS. Un grand merci à toutes les personnes qui osent rêver grand et croire aux projets un peu fous, aux citoyens et citoyennes de notre Matane!
Thierry Bélanger, fils de Delphis Bélanger, artiste émérite, un des sept artistes-sculpteurs du Symposium de 1975.
André Geoffroy, un des sculpteurs de l’événement de 1975 en discussion avec Gilles Girard, artiste-sculpteur contemporain.
Pour consulter la programmation complète soulignant la Célébration de 50 ans d’Art public c’est ici.