Johanne Fournier
Discipline
Arts visuels, Littérature
Johanne Fournier : d’abord cinéaste
Originaire de Matane, Johanne Fournier fait des études à l’École nationale de théâtre du Canada et pratique le métier de comédienne pendant quelques années avant de passer derrière la caméra. En l980, elle croise le chemin de Vidéo Femmes, à Québec, et participe à la création d’une trentaine d’œuvres documentaire, d’essai ou de fiction comme scénariste, réalisatrice et monteuse dont La violence ordinaire (l981), Le sourire d’une parfumeuse (l986),
Montagnaises de parole (l992) et Ceux qui restent (l995).
Revenue vivre à Matane en l997, elle tourne Larguer les amarres (l999) avec l’ONF. Sa trilogie du fleuve suit, grâce à des bourses des Conseils des arts du Québec et du Canada: Poissons (collage) (2004), Cabines (2007) et Le temps que prennent les bateaux (2011). Cinéaste indépendante, Johanne Fournier entrecroise approche documentaire et recherche narrative. Ses oeuvres ont été présentées dans des festivals de cinéma ainsi qu’à la télévision et ont circulé en France, en Italie et au Japon. Elle a reçu le Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2007.
Présidente du centre d’artistes Espaces F de 2013 à 2015, elle y propose en 2013 une installation photographique intitulée Boîtes de mon père, #1 à 22 dans le cadre de la mission photographique Québec décapé. Leméac éditeur publie son premier livre au printemps 2017, Tout doit partir, qui remporte la même année le prix Jovette-Bernier et se retrouve finaliste au Prix du rendez-vous du premier roman. Elle fait paraître à l’automne 2021 L’état de nos routes, un récit, toujours chez Leméac éditeur.
http://www.lemeac.com/auteurs/697-johanne-fournier.html
https://realisatrices-equitables.com/dames-des-vues/realisatrice/johanne-fournier/
Mention de source: Marie-Eve Campbell